pratiques sexuelles

Mercredi 20 août 3 20 /08 /Août 13:24

Définition : Le fétichisme sexuel est la fixation du désir érotique sur une partie du corps (seins, fesses, jambes, pieds, etc. ), sur un objet (gants, bas, bottes, chaussures, etc.) ou sur une matière.


 Historique 
 Le fétichisme désigne plus généralement l'adoration d'objets fétiches censés être dotés d'un pouvoir. C'est au tournant des XIXe et XXe siècles que le terme subit une évolution sémantique. Le substantif « fétichiste » devient l'adepte non plus d'une religion mais d'une perversion.

C'est Alfred Binet qui est le premier à utiliser le terme dans un sens sexologique dans un article de la Revue philosophique en 1887. Sa théorie s'appuie sur des remarques de Jean-Martin Charcot et de Valentin Magnan sur un cas de fétichiste du bonnet de nuit dont les premiers émois sexuels étaient liés à la vision de sa mère en bonnet de nuit à l'âge de 5 ans. Cette théorie détermine l'expérience infantile comme fixation du fétichisme. Théorie résumée par cette phrase de Binet : « On revient toujours à ses premières amours ».

Freud s'appuie sur le travail de Binet et désigne comme fétichisme la pratique sexuelle de recherche de l'orgasme par le biais d'objets ou de parties du corps, indépendamment du coït. Il y a donc fétichisme sexuel chaque fois qu'une partie du corps ou un objet vient prendre la place de l'organe sexuel du partenaire et se substitue entièrement à lui.
La théorie de Freud va évoluer avec ses réflexions. D'abord centré sur la notion de libido, le fétichisme est présenté comme une perversion.[2] Ensuite, Sigmund Freud propose une explication quant à l'origine du fétichisme sexuel, qui serait lié à un traumatisme durant l'enfance symbolisé par l'angoisse de la castration. Selon sa théorie, un garçon, découvrant pour la première fois qu'une personne du sexe féminin (sa mère par exemple) ne possède pas de pénis, fait un transfert sur un objet inanimé qu'il verra au même moment. Le fétiche constitue ainsi un substitut du phallus manquant de la femme. Cet objet lui sera alors nécessaire dans le futur pour avoir une satisfaction sexuelle.
Selon lui, le fétichiste aurait en fait recours à un clivage : une partie de la personnalité reconnaît l'angoisse de castration via l'objet fétiche, l'autre non et la refoule, la particularité du clivage demeurant dans le manque de communication entre ces deux pôles.
Cette théorie rencontre cependant ses limites dans les cas de fétichisme féminin où l'angoisse de castration ne s'exprime pas de la même façon ; de fait, Freud évoque essentiellement l'homme fétichiste, et limite la femme au fétichisme des vêtements qu'il juge « normal ».

Les premières observations cliniques du fétichisme des vêtements ou passion des étoffes apparaissent en 1908 dans l'article Passion érotique des étoffes chez la femme de Gaëtan Gatian de Clérambault.

Après Freud, la théorie du fétichisme subit d'autres influences.
Dans les années 1930, Melanie Klein reprend le concept d'« objet partiel » de Karl Abraham et s'attarde plus à présenter le fétichisme du côté de l'objet maternel dans sa dimension d'attachement/séparation que dans sa dimension phallique.
Dans les années 1950, c'est Donald Winnicott qui apporte sa contribution via sa théorie sur l'« objet transitionnel », qu'il différencie du « fétichisme » - même s'il reconnaît un caractère précurseur au fétichisme dans cette démarche. Selon lui, l'« objet transitionnel » est une illusion du phallus maternel, appartenant au développement affectif « normal » de l'enfant ; à l'inverse, le fétichisme relève de l'hallucination liée à la relation maternelle (donc le « sein »).
En 1954, Jacques Lacan choisit le fétichisme pour illustrer sa théorie de la trilogie « Imaginaire » - « Symbolique » - « Réel ». L'angoisse de castration est présentée comme l'enjeu de l'historique clinique


Objets du fétichisme
Les objets, matières ou attitudes faisant l'objet de fétichisme sexuel sont divers.

La passion des étoffes ou fétichisme lié à certaines matières il concerne notamment le cuir (fétichisme du cuir), le latex (fétichisme du latex), le vinyle ou l'élasthanne (lycra), etc.

Le fétichisme des vêtements, ce type de fétichisme érotisé s'est affirmé au cours des cinquante dernières années dans une branche de l'art, notamment en matière de photographie. On y trouve notamment des vêtements, des vêtements moulants (sous-pull à col roulé, body, top, catsuit, des sous-vêtements (fétichisme des sous-vêtements), etc.
Selon Freud, il est parfois dérivé d'un fétichisme du pied quand il concerne des chaussures (bottes, cuissardes, bottines et talons aiguilles principalement), des chaussettes, etc. Et peut concerner des odeurs ou des stimuli visuels.

Le fétichisme peut aussi être relatif aux parties du corps.Ainsi dans son sens populaire d'adoration des parties du corps, les fétiches les plus répandus sont bien entendu les seins et les fesses[réf. nécessaire]. Viennent ensuite les autres fétichismes comme par exemple le fétichisme des jambes, le fétichisme des pieds, le fétichisme des épaules, etc. D'autres sont trés particuliers. Ce peut-être le cas du timbre de voix, de la teinte des cheveux, d'un type de coiffure (chignon, tresses, frange, etc.) ou du port de lunettes. Certains fétichistes sont attirés par les femmes enceintes (maïeusophilie). D'autres, par des unijambistes ou des personnes atteintes d'un handicap spécifique. Il est en outre difficile d'exclure de ce champ les fétichistes amateurs de femmes mûres, parfois franchement âgées (gérontophilie), ou de femmes obèses (Fat Admirer). Sans parler de ceux qui apprécient les partenaires négligées, voire malpropres. Dans la mesure où de tels signes sont investis d'un pouvoir érotique, il s'agit bien d'un fétichisme, justification préalable de comportements souvent vus comme relevant ensuite d'une simple déviance. Il y a là, en effet, le besoin d'identifier sur le partenaire la présence d'un objet ou d'une condition objectale qui devient le centre du désir sexuel. Ces particularités n'ont strictement rien d'étonnantes ni de déviantes puisque par nature la libido est extensible, ie qu'elle peut revétir tous les "objets" ayant un rapport directe avec la femme.[réf. nécessaire] C'est pourquoi, le fétichisme, contrairement à une idée reçu, n'est jamais constitutif d'une déviation sexuelle, mais au contraire représentatif de la richesse et de l'étendue du désir.

Certaines formes de fétichisme sexuel se rapportent à des attitudes et à des comportements qui provoquent le trouble ou l'émotion nécessaires à une excitation se transformant en plaisir ou rendant le plaisir accessible. Une femme pourrait apprécier, par exemple, de se sentir sans défense face à un désir masculin qui se manifeste, plus ou moins symboliquement, de manière contraignante ou violente. Un homme, de son côté, pourrait rechercher des attitudes féminines particulièrement élégantes ou hautaines, une désinvolture ou une indécence exagérées, une liberté de ton et de propos inhabituelle. De tels éléments, parce qu'ils peuvent relever du jeu de rôle de la même manière qu'une guêpière en latex relève du travestissement, mobilisent des émotions et activent un processus directement inscrits dans le périmètre des pratiques sexuelles fétichistes. Qu'ils soient stéréotypés n'est pas un obstacle à la naissance du désir, au contraire : ils contribuent ainsi à instrumentaliser le ou la partenaire en tant qu'objet conforme à des attentes secrètes, c’est-à-dire en tant qu'objet de désir.


Art
Le fétichisme dans son sens sexologique est exploité par la littérature, bien avant sa reconnaissance sexologique. Reconnaissance qui s'appuye d'ailleurs sur des éléments littéraires pour ses études. Ainsi la littérature courtoise énumère les « blasons du corps » féminin devient un véritable genre jusqu'au XVIe siècle et au XVIIIe siècle les descriptions deviennent presque cliniques, au XIXe siècle, la dandysme s'inspire du fétichisme vestimentaire.

En photographie, design, cinéma et illustration), ce mouvement s'exprime au cours de l'entre-deux-guerre aux États-Unis et dont l'un des pères est John Willie, auteur de comics (Adventures of Sweet Gwendoline notamment) aux côtés de Stanton, Eneg et Jim. On parle aussi, plus couramment de « Fetish ». Sa forme classique a pour effet de substituer l'érotisme du corps, qui devient un élément secondaire de la mise en scène, par celui des objets, et principalement des vêtements ou des chaussures. Les matières jouent un rôle important, avec notamment le cuir (fétichisme du cuir), le latex (fétichisme du latex) et les matières vinyles ainsi que les talons aiguilles.

Aux États-Unis, le mouvement a été principalement porté par Bettie Page dans les années 1950 puis par Helmut Newton à partir des années 1970-1980 et Richard Kern, au milieu des années 1980. En Europe, le mouvement plus récent s'est divisé en trois écoles : le Fetish art, de Robert Chouraqui, Ludovic Goubet, où le corps joue un rôle de mise en lumière et de mise en évidence des tenues ; le Fashion Fetish, de Christophe Mourthé, Peter Czernich ou Julien Reynaud (Anticmos) où l'imagerie fetish tente de gagner ; et le Fetish-SM art de Ludovic Goubet, Manuel Urquizar, Nath-Sakura et Eric Martin où les imageries fetish et sadomasochistes se rejoignent.

Suite à la création en Grande-Bretagne (Rubber Ball et Torture Garden), aux Pays-Bas (EuroPerve et Wasteland), en Belgique (Fetish Project) et en France (Bal des Supplices, Nuit élastique, Nuit Dèmonia, Nuit FetishInParis, Alien Nation, Revolution Fetish, les soirées de LaLawrence et Zinella, etc.) de soirées spécifiquement fétichistes, nous avons assisté à l'apparition au milieu des années 1980 de modèles spécialisées dans ce domaine, les fetish models. On peut citer notamment parmi elles les plus célèbres : Dita von Teese (qui a épousé le chanteur Marilyn Manson au cours de l'année 2005), l'anglaise Polly, Emily Marylin, Mina, GothMarilyne, Eve-Adeline, Alyz, Laïka de N., Louva, Bianca Beauchamp et LouLady.

Le mouvement fetish a pris aussi, au cours des années 1990-2000 de l'essor dans le milieu de la haute couture, avec notamment la collection automne-hiver 2003 de la maison Dior qui a fait appel à House of Harlot, couturier fetish anglais, pour intégrer des éléments en latex dans le défilé.

Par gocrazy - Publié dans : pratiques sexuelles - Communauté : blog sexe des amis
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Dimanche 17 août 7 17 /08 /Août 09:50

L'échangisme est une pratique sexuelle dite "libertine" ou encore non conformiste consistant en un échange temporaire des partenaires réguliers, entre deux ou plusieurs couples, en vue de rapports sexuels complets (c'est-à-dire avec pénétration) entre partenaires consentants. Comme toute pratique sexuelle, l'échangisme s'effectue en intimité et à l'abri des mineurs.

Il peut se pratiquer chez soi ou dans des lieux de rencontre réservés à cet effet, tels que les boîtes de nuit échangistes. Certains sites nudistes tels le centre naturiste du Cap d'Agde sont également propices aux rencontres permettant le développement de cette pratique en raison de leur singularité et du développement des clubs et commerces liés aux pratiques libertines.


 Histoire
L'échangisme est connu au moins depuis la Seconde Guerre mondiale où les militaires de l'aviation américaine participaient aux « key parties » (fêtes à échange de clés) pendant lesquelles les maris donnaient leurs clés pour être choisis au hasard par les épouses. L'échange devint plus courant pendant les années 60 et 70, mais moins populaire pendant les années 80 à cause de l'apparition du sida.

L'échangisme commence à réapparaître, surtout dans la classe moyenne, mais maintenant on préfère ne plus parler de « wife swapping » (littéralement « échange d'épouses ») pour éviter d'être considéré comme ouvertement sexiste.


 Échangisme et sexualité de groupe
Il ne faut pas confondre l'echangisme et les styles de vie dénudés qui se pratique en famille et sans prétention sexuelle. L'échangisme se pratique en privé, et a fortiori à l'abri du regard des gens "conformistes", et ne relève pas de l'exhibition sexuelle en public, qui est prohibée.

Il convient aussi de noter que dans le langage courant, on emploie le terme "échangisme" dans le sens plus général de "sexualité de groupe", de même qu'on emploie le terme "club échangiste" pour "club libertin". Il ne s'agit plus seulement de deux couples qui échangent leurs partenaires, le temps d'un rapport sexuel, mais plus généralement d'un ensemble de personnes, hommes et femmes, qui ont des relations sexuelles, les unes avec les autres.

Les paragraphes qui suivent concernent principalement la "sexualité de groupe" et non pas seulement les "échangistes".


 Qui sont les échangistes ?
Prétendre que l'échangisme serait une forme de perversion sexuelle ne semble plus faire partie du débat actuel, cependant certains psychologues et psychiatres peuvent l'associer avec une homosexualité refoulée ou des troubles de la personnalité de type borderline. Aucune véritable étude scientifique n'existe en réalité sur ce sujet.

Les échangistes sont des gens ordinaires, le plus souvent dans la trentaine ou la quarantaine mais on en trouve de tout âge et toute description. On estime qu'entre 1 % et 4 % des couples y ont déjà participé, mais il est difficile de donner des chiffres précis car le sujet est souvent tabou.

Parfois les groupes dits « échangistes urbains » cherchent spécifiquement des adultes plus jeunes, entre vingt et trente ans, plus agréables à l'œil.

Si auparavant beaucoup de couples se trouvaient grâce aux petites annonces de journaux dédiés au libertinage, dorénavant Internet a pris le relais et les échangistes ou libertins se trouvent grâce à de nombreux sites dédiés à ces pratiques. Certains sites d'annonces "certifient" les couples en tant que tels, car les échangistes se méfient énormement des fausses annonces d'hommes seuls cherchant à collectionner des photos de couples. Les certifications se font généralement après avoir rencontré autour d'un verre un autre couple déjà certifié ou alors la certification est prise en charge par le site lui même qui se charge d'attribuer le fameux label. Par exemple un site peut demander aux couples souhaitant se faire certifier d'envoyer une photo d'eux tenant une feuille mentionnant le nom du site et leur pseudo. Par la suite ces couples pourront eux même certifier d'autres couples.

On constate que les pratiques, autant que les opinions ou les interdits ou codes sociaux de ce milieu, ne peuvent pas être théorisés ou généralisés, mais sont en fait des micro climats d'un moment et d'un lieu donné.

Ainsi pour certains échangistes, l'échangisme est une épreuve contre la jalousie : admettre des personnes dans l'intimité d'un couple, peu importe leur sexe, provoque un risque de diviser le couple. Pour d'autre, au contraire il permet un renforcement de leur complicité. Pour d'autre encore, il diminue les risques d'infidélité dus à la tentation sexuelle de découvrir un nouveau partenaire. De ce fait, l'échangisme n'est réservé qu'aux couples ayant déjà une relation stable et dont les deux partenaires partagent exactement la même motivation à propos de cette pratique.

La motivation du couple échangiste est essentiellement une recherche de plaisir partagé : par la découverte de nouveaux corps, par la vue de son partenaire sous un "autre angle" et par le jeu de séduction qui va se jouer, non plus entre deux personnes, mais entre deux couples.

Les raisons profondes propres aux personnes attirées par cette pratique sexuelle ne sont pas transparentes. La perspective sociologique avance qu'il s’agirait d’une forme moderne de polygamie. Une approche psychanalytique récente considère qu'il serait question d’une forme déplacé de réalisation de désir d’inceste, dans une configuration caractérisant la sexualité adolescente.

 

Par gocrazy - Publié dans : pratiques sexuelles - Communauté : blog sexe des amis
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Samedi 9 août 6 09 /08 /Août 16:07

Pour beaucoup de gens, la fessée a été au centre de leurs fantasmes. Les amateurs de fessée, hommes et femmes, racontent tous des histoires quasi-semblables.

Quelle qu'ait été la culture de la discipline dans la maison des fessophiles durant leur enfance, le mot "fessée" a dominé leurs pensées et leurs vies. Il y avait des marques-pages dans les dictionnaires et les thésaurus. Des livres comme Les Petites Filles Modèles, Les Malheurs de Sophie, ou encore Le Général Dourakine étaient subtilisés dans les bibliothèques, sans jamais réapparaître, et finissaient par être endommagés au point de s'ouvrir spontanément aux pages contenant des scènes de fessée. Chaque film, chaque émission télé, chaque livre, chaque dessin-animé contenant la moindre référence à la fessée devenait une référence et alimentait le fantasme. Certains ont même inclus la fessée dans leurs jeux avec les autres enfants du voisinage.

Alors, qu'est-ce que la fessée ?

C'est un élément des fantasmes, et c'est la conséquence d'un échec dans certains aspects de la vie. .

La fessée en elle-même est un acte physique, mais dans nos vies il devient "humain". Nous lui donnons un sens en le plaçant dans un contexte qui corresponde à nos besoins, nos volontés et nos désirs. L'expérience physique de la fessée, quelle que soit la raison pour laquelle on la donne, résulte en une excitation sexuelle.  Dans le cadre du jeu érotique, l'excitation est volontaire et désirée. Dans le cadre d'une punition, elle apparaît en dépit de mes véritables sentiments et désirs du moment.

la réponse est oui. Et cette réalité physiologique est la caractéristique sous-jacente qui nourrit la controverse à propos de la fessée dans nos sociétés. Lles amateurs de fessée prouveront au final que la fessée est, du moins physiologiquement, un acte sexuel.

Une fessée est un jeu érotique, mais en réalité ce sont les fantasmes et interactions entre les partenaires qui en font en contexte une expérience de plaisir intense. Le claquement, la brûlure et la douleur ne produiraient pas cette sensation exquise sans le travail effectué par l'esprit.

Une fessée est une punition, mais c'est la raison pour laquelle elle est administrée et l'interaction entre les partenaires qui lui donne la valeur corrective qu'elle a dans ce contexte. Le fait qu'alors les claques sur le fessier fassent mal, et que l'expérience émotionnelle soit déplaisante, est alors un facteur donnant son sens à l'acte.

La fessée est un acte sexuel au niveau physiologique. En dehors du fait que c'est un contact avec les zones érogènes, la fessée est un acte de pouvoir et de domination. Et comme les zones érogènes, la zone du cerveau qui prend en charge ces fonctions est reliée au mécanisme sensuel : le système nerveux autonome, la part de l'être qui fait de nous des êtres sensuels. Les sentiments de colère, de plaisir, de peur, et de confort, sont tous générés ou modérés par cette même part de notre être.

Mis à part la physiologie, c'est le sens attribué par chaque individu à ce sentiment de pouvoir et de domination qui permet d'identifier le véritable amateur de fessée. Ce sens évolue en fonction du vécu. En dehors des connotations sexuelles que l'on attribue émotionnellement à la fessée, et avec la même force que la réalité physiologique, entre en jeu la manière dont les sensations physiologiques produites par l'acte vont se mêler au vécu de l'individu. Si le versant émotionnel ne se développe jamais, alors l'acte produira simplement des réactions physiques qui ne seront pas érotisées.

C'est l'association de cette excitation sexuelle due à la physiologie avec le sentiment de pouvoir et de domination que procure le fait de donner une fessée qui a contribué a en faire le sujet de tant de controverses. Notre culture est, après tout, extrêmement prude. Si le sexe entre dans l'équation, le tout devient charnel et donc tabou. Nous ne semblons pas capables de séparer le contexte [dans lequel la fessée est donnée] de sa nature physique. Nous semblons avoir besoin de ressentir de la honte face à des réactions physiologiques de base, qui se produisent sans être liées à nos pensées ou nos désirs. Si nous pouvions simplement comprendre notre physiologie, et l'accepter pour ce qu'elle est, nous pourrions éviter d'avoir à nous classifier.

Elle est une expérience physique très intense, à la fois pour le fesseur et pour la personne qui reçoit la fessée. C'est un acte très agressif, et chacun des deux partis se livre à une considérable dépense d'énergie. Nous pouvons comprendre l'effet apaisant et catharsique d'un exercice physique intense, et la plupart d'entre nous comprend l'effet apaisant et revigorant d'une bonne crise de larmes.

D'un point de vue physiologique, l'acte de fesser met en action la totalité du corps. L'ensemble du système nerveux devient intensément actif. On pourrait remplir un volume ou deux en décrivant les effets chimiques et physiologiques en oeuvre ... mais le résultat final est une incroyable dépense d'énergie.

Les conséquences physiques (physiologiques, chimiques, etc.) d'une fessée sont importantes, mais le contexte dans lequel elle a été donnée l'est également. La fessée est une expérience émotionnellement satisfaisante parce que nous avons fait en sorte qu'elle le soit.

La fessée est donc un acte qui prend place dans un contexte émotionnel pour ceux qui y prennent part. Elle est physiologiquement sexuelle, et peut être psychologiquement sexuelle. Le véritable amateur de fessée est celui qui apprécie le contexte autant qu'il apprécie l'acte.

Par gocrazy - Publié dans : pratiques sexuelles - Communauté : Soumission et appartenance
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Samedi 9 août 6 09 /08 /Août 14:46

Le bondage (du nom anglais bondage, asservissement) est une pratique érotique qui consiste à immobiliser, à l'aide d'entraves, le corps de son/sa partenaire, dans sa totalité ou en partie.

Si le bondage classique se fait à l'aide de cordes, cette pratique peut également être exercée à l'aide de bandes adhésives, de lanières, de chaînes, ou de tout autre objet apte à exercer une contrainte sur la ou les partie(s) du corps concernée(s), comme par exemple des menottes. Il est fréquemment complété par l'usage d'un bâillon.

L'immobilisation complète du partenaire n'est pas nécessairement recherchée. On parlera ainsi de bondage des bras, des jambes, du torse/des seins, de la taille, et ainsi de suite.

Cette forme particulière de sexualité est souvent assimilée au sado-masochisme ou au BDSM. Certains pratiquants tiennent néanmoins à s'en distancier. Pour eux, le bondage pratiqué isolément, comme un but en soi (souvent esthétique) et non comme un moyen, et hors d'une relation de domination psychologique ne doit pas être considéré comme sadomasochiste. Ils désignent souvent leur activité sous le nom de bondage pur.

Au Japon, la pratique du bondage se décline sous le nom de Shibari, verbe signifiant attacher, ou Kinbaku, substantif signifiant ligotage ; elle est issue d'une tradition historique tant militaro-policière qu'artistique.

Histoire du Kinbaku
Il est établi que le bondage japonais moderne puise largement ses origines dans la société japonaise médiévale ; l'utilisation du ligotage militaire sous toutes ses formes remonte au moins au XVe siècle ; le Kinbaku y était pratiqué notamment en tant que châtiment corporel aussi bien que comme technique de capture et d'arrestation. Dans ce contexte elle se nommait hojo-jutsu. Les spécialistes de ces techniques étaient nommés nawashi. Les nobles et les samouraïs ne pouvaient être entravés que selon des codes et par des personnes spécifiques, afin de ne pas attenter à leur honneur.


XVe siècle–1603 : La période sanglante de Shinkoku
À cette époque, la société japonaise subit une période de guerres civiles complexes qui prit fin avec l'établissement du Shogunat des Tokugawa en 1603. Ces époques de conflits entrecoupées de courtes périodes de paix (comme entre 1568 et 1603) furent propices au développement des techniques de capture.


1603–1878 : Période Edo
À la suite du retour à la paix (1600) et de la mise en place du shogunat Tokugawa en 1603, les techniques de capture perdirent en importance et évoluèrent vers des techniques d'arrestation et de contrôle. l'usage du ligotage en tant que torture se développait par ailleurs. Le Japon de cette période était fondé sur un ordre social rigide. De sévères codes de lois furent établis. Le code pénal promulgué en 1742 présentait sept types de châtiments corporels ; deux de ces supplices reposaient sur l'usage du ligotage. Dans le premier, des liens très serrés créaient des points de compression infligeant de graves et irréversibles séquelles, le second était la suspension qui pouvait parfois durer plusieurs jours. L'issue de ces deux châtiments était généralement la mort. Dans ce contexte, la technique appelée hojo-jutsu, torinawa-jutsu ou hobaku-jutsu se développa. Le hobaku-jutsu était l'art martial spécifique employé pour attraper et immobiliser des criminels ou des prisonniers. Les techniques de maniement de la corde pour immobiliser un prisonnier se perfectionnèrent et se ritualisèrent. Chaque village avait sa propre méthode.

Un criminel/prisonnier pouvait être attaché/suspendu en public, surtout s'il s'agissait d'un châtiment judiciaire, et tout observateur pouvait dire par la façon dont le criminel ou le prisonnier était attaché/suspendu et par le modèle de corde employée, quelle était la classe sociale du criminel/prisonnier et le crime qu'il avait commis. Le sexe, l'âge et la profession de la victime étaient de même déterminant pour les techniques de ligotage utilisées.

L'utilisation du kinbaku comme pratique érotique pendant cette période est très incertaine, et aucun écrit pouvant clairement nous renseigner sur son usage n'a été retrouvé.


Le bondage moderne
 

Hogtie vertical.
À la fin de la période d'Edo, quelques images érotiques japonaises sont apparues, où l'usage de la corde est enfin représenté. Si cet usage érotique a pu exister avant, on ne le connaît en tout cas dans aucun sens historique : seuls des récits ou des légendes y font allusion.

Si les usages judiciaires du kinbaku ont disparu, plusieurs de ces techniques sont cependant à la base de l'utilisation moderne du ligotage sous ses formes érotiques.

L'art moderne des jeux de corde n'est pas une pratique de torture comme malheureusement bien des vidéos nous le présentent. Il reste consensuel et ne franchit jamais la limite des deux protagonistes. Il existe aujourd'hui deux grandes écoles, à la fois antagonistes et complémentaires : l'école occidentale (bondage), basée à l'origine sur l'école orientale (Shibari), a développé ses propres techniques et sa propre esthétique. Elle est aujourd'hui la plus répandue, hormis au Japon évidemment.

À titre anecdotique, les policiers japonais modernes portent toujours un morceau de corde sur leur uniforme.


Précautions d'usage
Le bondage est avant tout une relation de confiance entre la personne qui attache (le bondageur dit aussi bondeur(se)/ la bondageuse) et la personne attachée (la bondagette / le bondagé ou bondé(e)). La responsabilité (et même la vie) de la personne attachée est à tout moment entre les mains de la personne qui attache. Si vous êtes cette personne, gardez toujours à l'esprit que du moment que votre partenaire se met volontairement entre vos mains pour être attaché(e), vous en avez sa responsabilité, sa garde, et vous vous devez avant tout d'honorer cette confiance.

Plusieurs accidents graves liés au bondage sont recensés tous les ans. N'oubliez jamais les règles de sécurité élémentaires suivantes :

 

Bâillon
Ne laissez jamais une personne ligotée (ou enchaînée) seule, sans surveillance. Si vous pratiquez en solitaire, un certain nombre de règles supplémentaires sont décrites dans l'article relatif à l'auto-bondage ;
Encore plus important, ne laissez jamais seule, pas même un instant, une personne ligotée et bâillonnée. Les étouffements accidentels sont très rares, mais ils peuvent intervenir très rapidement ;
Ne passez pas de corde autour du cou. Les risques d'étranglement sont beaucoup trop grands ;
Conservez un moyen de défaire les cordes rapidement. Ciseaux (les ciseaux à bandage sont recommandés : ils sont efficaces et comportent une protection destinée à protéger la peau), couteau, et/ou nœuds rapides. Notamment au niveau du torse, des articulations et de certains endroits sensibles, pour éviter les garrots ;
Prévenez les risques de chute et d'étranglement. Une personne immobilisée faisant une chute en arrière (avec sa chaise, par exemple) risque de se rompre le cou ;
Les « suspensions » demandent beaucoup de maîtrise. Ne les pratiquez pas si vous êtes débutant ;
La qualité de la corde est primordiale afin de limiter les risques de brûlure liée aux frottements (préférer la corde naturelle pour les suspensions : la corde restera en place) ;
N'utilisez jamais de nœuds coulants ! Il faut toujours utiliser des nœuds qui ne glissent pas. Evitez les nœuds dits « queue de cochon », qui glissent (le nœud des lacets de chaussures). Préférez-leur le nœud plat.
N'insistez pas si votre partenaire exprime une gêne ou de la douleur. Nous ne sommes pas tous égaux devant le bondage. Certaines caractéristiques et limites physiques sont propres à chaque individu. La souplesse est un bon indicateur. À surveiller tout particulièrement : les épaules (risque de déboîtement) et les coudes (si ils ne se touchent pas aisément, ne forcez pas !).
La durée des séances est très variable, de quelques minutes (positions très strictes et/ou personne attachée débutante) à plusieurs heures d'affilée (positions plus faciles à tenir et/ou personne attachée expérimentée). Dans tous les cas, ne prenez pas de risques inutiles, et pensez à hydrater régulièrement la personne attachée.

Les photos, vidéos et textes de fictions que l'on peut trouver sur Internet sont choisis en fonction de leur esthétique et/ou de leur impact. Les positions sont généralement réelles, mais elles sont souvent plus compliquées à réaliser qu'il n'y paraît, et ne peuvent pas toujours être reproduites simplement et/ou sans risques. Ne vous y risquez pas si vous êtes débutant.


Pourquoi des gens aiment se faire ligoter ?

Bondage et fétichisme du cuir
Les amateurs du bondage invoquent les raisons suivantes pour expliciter l'érotisme environnant sa pratique :

La raison plus souvent citée ou du moins invoquée est une libération des inhibitions et responsabilités. Le bondage intervient alors fréquemment en préalable à d'autres pratiques sexuelles, éventuellement sado-masochistes. En organisant lui-même une situation dans laquelle il se trouve ensuite forcé d'accepter tout ce que son partenaire voudra lui imposer, le bondagé pourra trouver les ressources pour échapper à la culpabilité qu'il associe à ces autres pratiques. On peut appeler cela un échange érotique de pouvoirs (en anglais : erotic power exchange). Le sentiment d'impuissance permet de surmonter l'interdit
Pour aviver un fantasme narcissique : la personne ligotée se sent plus désirée qu'à l'ordinaire. Elle se dit que si elle s'est retrouvée dans cette situation, c'est que quelqu'un juge utile de la garder captive. Pour le psychanalyste Theodor Reik, le sentiment de culpabilité masochiste porte un coup au narcissisme du sujet dont les pratiques pourront ensuite témoigner de la recherche d'une mise en valeur personnelle.
Certaines personnes apprécient la sensation physique de la contrainte, les sensations, la pression des cordes, l'impossibilité de se libérer malgré les efforts. Ces mêmes personnes apprécient beaucoup plus rarement la brûlure et ladouleur engendrée par le frottement et la morsure de la corde.
On peut aimer la sensation d'impuissance liée aux tentatives désespérées de rompre ses entraves (liens, chaînes ou bracelets), particulièrement en étant stimulé(e), sensuellement ou sexuellement. Rappelons que la pratique du bondage n'implique pas nécessairement de contact sexuel entre les partenaires.
D'autres personnes apprécient les jeux de rôle sur des thèmes divers et variés (voleur/kidnappeur et victime/otage, médecin et patient(e), policier et prisonnier(ère), magicien(ne) et assistant(e)...). Le plus souvent, le bondagé acte dans le réel une situation fantasmée longtemps à l'avance. La signification spéciale de cette fantaisie est un trait caractéristique de son masochisme, sans laquelle le plaisir sexuel sera absent, toujours d'après le psychanalyste Theodor Reik.
Plus rarement, certaines personnes éprouvent un plaisir provenant de la « mise en danger » symbolique (comme le saut à l'élastique et l'escalade). Ces personnes apprécient l'adrénaline provoquée par des situations potentiellement dangereuses, et orientent naturellement le bondage vers ce type de situations, voire de la dégradation. Cette catégorie est peu nombreuse.
Par curiosité
Pour satisfaire à un fétichisme donné (fétichisme des matières comme le cuir, le latex ou le vinyle, fétichisme des dessous, des bas, des talons aiguille, etc.). La géométrie formée par les lignes du bondage sur le corps permet ici de mettre en valeur tel ou telle tenue, tel ou tel accessoire fétichiste. D'autre part, la matière fétichisée peut constituer le lien lui-même, ainsi que dans l'image ci-contre.
Un goût pour l'esthétisme du shibari/bondage (argument régulièrement avancé par les femmes attachées et/ou désirant l'être)
Les psychanalystes se sont intéressés aux motivations inconscientes du bondage. Pour Otto Rank, le sujet cherche à retrouver au travers de son immobilisation la situation voluptueuse de l'immobilité intra-utérine dans le ventre de sa mère. Toujours d'après ce même auteur, le bondage constitue un élément typique du masochisme.


Pourquoi des gens aiment ligoter d'autres personnes ?
Pour donner du plaisir à son/sa partenaire, et pour les stimulations engendrées par le plaisir de son/sa partenaire ; c'est de loin le cas le plus courant et profitable aux deux partenaires.
Pour la mise en valeur de l'anatomie, la géométrie des formes, l'aspect esthétique du sujet, des liens et de l'environnement (voir les travaux de « Midori » et de son photographe Michael Blue par exemple).
Pour la soumission érotique de son/sa partenaire, autrement dit un fantasme de possessivité - qui coïncide avec le fantasme d'être excessivement désiré(e) chez la personne attachée.
Pour le contrôle et le pouvoir provoqués par la « mise en danger » de son/sa partenaire attaché(e). Pour cette catégorie de gens, s'il s'agit de leur seule motivation, il est possible qu'ils aient quelques difficultés à provoquer le plaisir du jeu chez leur partenaire.
Et enfin, comme complément à d'autres pratiques sado-masochistes.
Pour que le plaisir soit partagé, il est indispensable que la personne qui attache soit constamment à l'écoute de son/sa partenaire. Un bondageur/une bondageuse n'étant à l'écoute que de son propre plaisir ne procurera que très rarement un plaisir partagé, c'est le cas de bon nombre de « pseudo-bondageurs » que l'on peut trouver par le biais de clubs et de sites internet privés.


Pourquoi des gens aiment regarder des images de personnes ligotées ?
Si on peut trouver tant de sites internet montrant des femmes attachées (et plus rarement des hommes attachés), c'est parce qu'il y a beaucoup de personnes qui aiment regarder ces images, sans pour autant pratiquer personnellement le bondage.

Les motifs qui poussent à regarder ces images sont souvent liés aux raisons évoquées dans les deux chapitres précédents :

La principale raison est sans doute le bondage par procuration, qui permet de fantasmer sur le bondage sans avoir à le pratiquer.
Pour le côté esthétique des images présentées.
Pour avoir le sentiment de dominer la personne attachée.
Pour s'imaginer à la place de la personne ligotée.
Pour chercher des idées de position de bondage (pour ceux qui le pratiquent).

Ligoteurs célèbres

En France, le premier témoignage de bondage sont les cyanotypes (ancêtre de la photographie, de couleur bleue) de Charles-François Jeandel (1859-1942), un notable angoumoisin. Ces clichés sont conservés au musée d'Orsay. Ils ont été identifiés grâces aux travaux d'Hélène Pinet dans les années 1990, qui a reconnu des portions d'une toile de Jeandel sur des clichés (Renversements de l'idole Sérapis, 1889, exposée à la mairie d'Angoulême).

Parmi les grands inspirateurs du bondage du XXe siècle, on peut citer John Willie (Adventures of Sweet Gwendoline) ou Eric Stanton.

Citons aussi l'illustrateur japonais Yoji Muku, réalisant de splendides estampes sous différents pseudonymes dont le plus connu est « Jito », l'anglais John Blake, sous le nom de Nawashi Murakawa, Akechi Denki et son assistante Akechi Enka (Shizuka Aoi de son vrai nom), le photographe Nobuyoshi Araki, le dessinateur Richard Laillier et le français Tonton Ficelle dans les années 1970.

Les ligoteurs contemporains les plus célèbres sont essentiellement américains. Ce sont pour la plupart des références au niveau de l'esthétique et de l'innovation. On peut citer notamment Jim Weathers (alias The Weatherman), feu Cory Thompson (alias Mr. T), Jay Edwards, Dominic Wolfe, Jon Woods, Lew Rubens, etc. Et une femme en particulier : la célèbre Lorelei (alias Kristine Imboch), pour l'ensemble de son travail et sa contribution à la démocratisation du bondage. On se souviendra également de la célèbre pin-up américaine Betty Page mise en scène dans multiples photos et bandes dessinées.

Par gocrazy - Publié dans : pratiques sexuelles
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Samedi 9 août 6 09 /08 /Août 13:56

L'anulingus, ou moins fréquemment anilinctus, est une activité sexuelle consistant en l'excitation buccale de l'anus ou du périnée. Cette pratique est aussi désignée par l'expression « feuille de rose ».

On la décrit également comme étant un rapport bucco-anal, ou « oroanal », par extension de la logique prévalant à l'appellation bucco-génital qui inclut fellation et cunnilingus. Dans les deux cas, le tiret « - » entre les deux parties du mot est facultatif.

 Pratiques
Chez les deux sexes, l'anus contient des nerfs ayant un caractère et une sensibilité similaires à ceux du pénis ou du clitoris[réf. nécessaire]. Ainsi, l'anulingus peut être pratiqué par des hommes et des femmes hétérosexuels, bisexuels et homosexuels. L'anulingus est dit actif pour la personne utilisant sa bouche, et passif pour la personne sur laquelle il est pratiqué, impliquant son anus.

L'anulingus peut être considéré comme indépendant aussi bien du sexe que de l'orientation sexuelle de ses pratiquants, dans un cas comme dans l'autre. Il peut être considéré comme un ajout à l'éventail des possibilités offertes dans la pratique homosexuelle féminine.

La pratique nécessite une certaine rigueur en matière d'hygiène, ce qui ne pourra cependant que réduire les désagréments et non les faire disparaître complètement. Ceci ne semblerait pas rebuter les adeptes de la pratique et pourrait même être un élément d'excitation dans le cadre de relations scatophiles.






  Utilisation comme lubrification

Cette pratique peut être vue parfois comme une préparation à la sodomie. En effet la salive apportée au cours de l'acte à l'endroit où ensuite se fera la pénétration anale a des propriétés lubrifiantes dues à sa constitution, eau et substances aux propriétés gélifiantes. Cependant si la salive est compatible avec l'usage du préservatif et donc appropriée dans le cadre de la lutte contre les IST avec le préservatif, son pouvoir lubrifiant est inférieur aux lubrifiants artificiels et surtout moins résilient, obligeant potentiellement à des réapplications au cours de l'acte. Ceci n'est cependant pas un argument en la faveur de sa pratique systématique avant sodomie, d'autant qu'une fellation permet également d'apporter la salive sur une des parties mises en frottement lors de la sodomie (dans le cas où l'actif est de sexe masculin).

 Rapport aux excréments
Cependant, pour évoquer cette pratique dans le cadre d'un désir scatologique, l'apparence d'excréments sur la partie externe de l'anus peut constituer un facteur d'excitation ou de répulsion selon les préférences sexuelles de chacun.

La sensation gustative obtenue grâce à la stimulation des papilles avec cette pratique, ou toute autre impliquant des excréments, varie selon les cas. Le goût est décrit le plus souvent comme âcre, mais il serait fortement dépendant de la qualité des déjections de la personne passive, en fonction de nombreux facteurs tels que les aliments ingérés, la flore intestinale et son potentiel déséquilibre, l'hydratation ou de manière générale tout facteur affectant la digestion.


 

Cul à la bouche
 

 Plus connu sous le nom anglais de ass to mouth, cette pratique est classée ici bien que n'étant pas un anulingus au sens propre. Elle consiste en une sodomie suivie d'une fellation. Elle peut être considérée à cet égard comme un anulingus accidentel, bien que les pratiquants ne la voient pas forcément de cette manière. S'il n'y a aucun contact entre bouche et anus, il existe une continuité de contamination en raison de la présence sur la verge de sécrétions, même de manière invisible, après son passage dans le rectum du partenaire.

Le préservatif ne protège aucunement dans ce cas-là, puisque les deux orifices pénétrés seront en contact avec la même face du dispositif de protection.

Cependant, si l'hygiène de prévention des contaminations oro-fécales n'est pas respectée, il ne se trouve dans cette pratique aucun risque supplémentaire de contamination inter-humaine (par rapport à une sodomie et une fellation prises séparément).

En effet, les différentes sécrétions en contact seront celles de la même personne, et la contamination ne sera que celles de germes qui seront sortis de leur milieu habituel. Cette contamination est donc peu grave, mais elle peut prolonger le cycle de réinfestation d'un hôte intestinal.

Il peut tout à fait être envisagé que l'un ou l'autre des participants n'ait pas conscience sur le moment, en raison de l'excitation sexuelle qui diminue leur jugement, de la contamination engendrée. De même, lors d'une sodomie suivie d'un rapport vaginal, qui est une source importante de contamination par les entérobactéries de l'appareil génito-urinaire de la femme.


  Historique
S'il est probable qu'elle ait existé de tout temps, tout en restant peu fréquente, cette pratique a surtout trouvé un écho important dans la pornographie à partir des années 1990. Elle semble importée des milieux homosexuels qui la pratiquaient de manière plus fréquente semble-t-il que les milieux hétérosexuels dès l'explosion du mouvement dans les années 1970.

Son promoteur le plus important en serait l'acteur et producteur Rocco Siffredi qui serait le premier à avoir popularisé cette technique dans le milieu, en la pratiquant de manière active à une époque où elle était encore confidentielle. Ce serait la principale cause de sa grande renommée, du moins ce qui aurait permis de distinguer ses films de la production habituelle en la matière.


Un exemple de pratique de l'anulingus très médiatisé est l'affaire Monica Lewinsky. En effet, il a été dit par la jeune femme lors d'une déposition filmée qu'elle et le président des États-Unis d'Amérique de l'époque, Bill Clinton, auraient eu des relations "Oral-anal". Ce fait est répertorié de façon incontestable dans le rapport du procureur Kenneth Starr.

Ces pratiques seraient plus développées dans les pays occidentaux où la recherche du "frisson" procuré par des pratiques anti-hygiéniques serait une réaction à la société hyper-aseptisée et proscrivant tout contact avec les sécrétions corporelles.

Quant à l'acceptation sociale de cette pratique (pour certains pays de sa légalité), il reste difficile d'avoir des renseignements pertinents sur le sujet étant donné que celui-ci est éminemment tabou. Il est évidemment tout à fait improbable que les sociétés qui proscrivent les rapports bucco-génitaux acceptent les rapports bucco-anaux.

Le sujet est aujourd'hui très peu évoqué en dehors des milieux pratiquants le sexe de manière intense et/ou extrême. En cela la pratique est méconnue du grand public comme pouvait l'être la sodomie ou la zoophilie avant la révolution sexuelle qui suivit les bouleversements sociaux des années 1960 en Europe occidentale.

Par gocrazy - Publié dans : pratiques sexuelles
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