pratiques sexuelles

Samedi 9 août 6 09 /08 /Août 13:40


La sodomie est un rapport sexuel qui consiste en une pénétration de l'anus du ou de la partenaire, généralement avec le pénis ou à l'aide d'un objet représentant un phallus. Le godemichet, éventuellement monté sur un harnais (appellé aussi « gode-ceinture »), permet à une femme de sodomiser un ou une partenaire.

Étymologie
 
Représentation des amours de Hadrien et Antinoüs, par Paul AvrilLe terme de sodomie vient du nom de la ville de Sodome qui, selon la Bible, fut détruite par Dieu pour ses mœurs jugées perverses (cf. l’épisode de Sodome et Gomorrhe). Dans cet épisode, il ne serait pas explicitement fait mention de la sodomie telle qu’on la définit actuellement : les habitants de Sodome sont en effet caractérisés par un grand appétit sexuel. Dans certains contextes, notamment les classifications légales de certains États fédérés des États-Unis d'Amérique, le terme anglais sodomy inclut d’autres pratiques sexuelles jugées déviantes par certains, notamment le cunnilingus et la fellation (contact entre la bouche et le sexe). En allemand (Sodomie) et en norvégien (sodomi), le terme ne fait aucunement référence à la pénétration anale mais désigne la zoophilie.

D’une manière similaire, le terme « bougre » (du latin Bulgarus, qui donne l’ancien français bogre) désignait à l’origine les bogomiles (« amis de Dieu » du bulgare Bog « dieu » et mile « ami »), membres d’une secte bulgare hétérodoxe proche des mouvements cathares. On avait accusé ces bogomiles du péché de sodomie afin — entre autres — de les tourner en dérision. « Bougre » en est donc venu à ne plus désigner les seuls Bulgares bogomiles, mais aussi de manière injurieuse les sodomites. Par affadissement, le terme a désigné un « gaillard » et enfin un « individu ». Le cognat anglais bugger a gardé le sens original de sodomite.

 Aspects historiques
 
Amours romaines entre un homme et un adolescent, coupe WarrenLa sodomie entre hommes, si elle ne fut pas la position sexuelle privilégiée, fut pratiquée dans la Grèce antique, ainsi qu'à Rome, dans le cadre d'une relation entre un homme plus âgé, le maître, actif, et son élève, passif, plus jeune.

Il y a peu d’élément direct parlant de la sodomie chez les Celtes et en particulier chez les Gaulois. Cependant il y a quelques citations d’auteurs classiques déclarant que l'activité homosexuelle était acceptée et quelques productions culturelles en la matière. Par exemple Athenaeus, le rhétoricien grec et le grammairien, répétant des affirmations faites par Diodorus, a écrit que : « Les Celtes, bien qu'ils aient les femmes très belles, apprécient de jeunes garçons davantage : de sorte que certains d'entre eux aient souvent deux amoureux à dormir avec eux sur leurs lits à peau de bête. »  Selon Aristote encore, les Celtes sont ouverts et approuvent les jeux amoureux masculins in « la politique II 1269b) ». Cependant, selon la loi dite du brehon, si l’homme est marié la femme peut alors disposer librement d’elle-même.

Sous l'Inquisition espagnole des XVIe et XVIIe siècles, la sodomie, à l'instar de la bestialité, était considérée comme un péché abominable. La sodomie était qualifiée de parfaite si elle était le fait de deux hommes et imparfaite (donc moins grave) si elle était le fait d'un homme et d'une femme. Le terme incluait secondairement d'autres pratiques sexuelles, telle que fellation, cunnilingus, masturbation, onanisme, etc. La torture était fréquemment pratiquée : y résister était une preuve de bonne foi.

La sodomie pouvait valoir à ses auteurs le bûcher, les galères, la prison à vie ou pour plusieurs années, le bannissement, des pénitences diverses ou simplement d'être fouetté en public, selon la gravité de l'acte soigneusement pesée par les inquisiteurs. Cependant, dans ce domaine, la justice civile était encore plus sévère et plus expéditive.

En France comme dans de nombreux pays, la sodomie fut longtemps interdite. En 1726, un lieutenant de police est brûlé vif en raison de « crimes de sodomie », le jour même de son accusation. D'après Michel Foucault « ce fut, en France, une des dernières condamnations radicales pour fait de sodomie » (Histoire de la folie à l'âge classique). La sodomie disparaît du code pénal révolutionnaire en 1791.

Au Canada, la loi anti-sodomie est révoquée en 1969 par Pierre Elliott Trudeau.


 Pratique
 
Les Sonnetts Luxurieux, de Pietro Aretino, illustration de Paul Avril.Contrairement à la vulve et au vagin, l’anus et le rectum ne sécrètent pas de lubrification naturelle facilitant le rapport sexuel. Cependant, l'anus est une partie du corps, pour les hommes comme pour les femmes, particulièrement innervé, dont la sensibilité est similaire à celle des parties génitales[réf. nécessaire], source d'un possible plaisir pour le receveur. La sensation de va-et-vient chez la femme et la prostate chez l'homme peuvent conduire à l'orgasme pour le partenaire passif . La salive est insuffisante comme lubrifiant et le risque de lésions des fragiles muqueuses anales est majeur aussi est-il préférable d'utiliser un lubrifiant artificiel ou un préservatif lubrifié. Toutefois, même ce dernier requiert l'ajout d'un lubrifiant si les mouvements se prolongent. Autrefois, la vaseline était généralement utilisée, mais à base de gras, elle fragilise les préservatifs tout en étant plus difficilement lavable. De nos jours, sont donc plutôt utilisés des lubrifiants intimes à base d’eau ou de silicone.

Le rectum pouvant contenir des restes de matière fécale, certains pratiquent un lavement préalablement à une sodomie. Néanmoins, trop souvent répétée, cette pratique peut fragiliser le rectum. En outre, le rectum est normalement vide si l'individu a déféqué complètement quelques heures avant le rapport.


 Risques médicaux de la sodomie

Une pénétration trop brutale peut provoquer micro-coupures ou saignements. La sodomie peut provoquer des fissures anales, voire (pour les pratiques extrêmes dérivées de la sodomie) un prolapsus anal ou une incontinence anale.

Le sphincter anal est un muscle circulaire qui contrôle l'ouverture du canal au moment de la miction. La sodomie avec un objet d'un certain diamètre sera vécu comme douloureuse à cause de la distension de ce muscle et à cause des fissures qui peuvent être induites par la sodomie. Toutefois, la pratique d'exercices d'assouplissement permet de modifier le seuil de la douleur. Il existe une pratique qui consiste à obtenir une très grande souplesse de ce sphincter par des exercices répétés d'insertion d'objet de diamètre de plus en plus grand. Le risque posé par cette pratique est l'incontinence[réf. nécessaire].

D'autre part, la muqueuse rectale est fragile et poreuse aux virus et bactéries. Elle a la propriété (dont tirent parti les suppositoires) d’absorber les substances déposées dans le rectum. En conséquence, elle est un terrain propice aux échanges de maladies sexuellement transmissibles, notamment du SIDA. C’est la raison pour laquelle il est fortement déconseillé d’avoir un rapport anal sans préservatif avec une personne dont on ne sait pas si elle est infectée par de telles maladies.

 

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Samedi 9 août 6 09 /08 /Août 13:28

Le cunnilingus (également désigné par le terme latin cunnilinctus, de cunnus « vulve » et lingere « lécher ») est une pratique sexuelle orale qui consiste à stimuler les différentes parties de la vulve (mais surtout le clitoris) à l'aide de la langue et des lèvres principalement.
Le cunnilingus est l'équivalent féminin de la fellation. Les sensations du cunnilingus peuvent être amplifiées en pénétrant le vagin ou l'anus avec un ou plusieurs doigts, une partie du nez ou un objet.
description
Le cunnilingus est une caresse bucco-génitale qui peut mener la femme à l'orgasme, la sensibilité du clitoris étant très importante. L’utilisation de la salive ou de lubrifiant à base d’eau est courante et permet une stimulation douce. Le cunnilingus peut être aussi une simple caresse intime prodiguée sans l'intention d’amener la femme à l’orgasme ; c'est alors un préliminaire.


 Histoire et signification culturelle

Bien que tabou dans la société occidentale jusque récemment, le cunnilingus a une place importante dans le taoïsme chinois. Ainsi, celui-ci considère-t-il que les fluides corporels sont des fluides vitaux, que les perdre engendre un amoindrissement de la vitalité et que, a contrario, les ingérer permet de recouvrer de cette vitalité, du qi.

« La grande médecine des trois crêtes montagneuses doit être trouvée dans le corps de la femme et se compose de trois jus, ou essences : un de la bouche de la femme, un autre de ses seins, et le troisième, le plus puissant, de la Grotte du Tigre Blanc, qui est à la Crête du Champignon Pourpre (Mont de Vénus). »
    — Octavio Paz. Conjunctions and Disjunctions.

Selon Philip Rawson, ces métaphores mi-poétiques mi-médicinales expliquent la popularité du cunnilingus chez les Chinois : « La pratique était une excellente méthode pour boire le fluide féminin précieux. »

Mais, idéalement, dans le taoïsme, l’homme n’est pas le seul à tirer profit de cette pratique, la femme bénéficiant également de l’échange de fluides. En mélangeant les liquides mâles et femelles, le taoïste vise à réconcilier les opposés et à renouer avec le temps mythique qui existait avant la séparation des sexes, c'est à dire la période primordiale du qi initial. Pour le sinologue Kristofer Schipper, les textes taoïstes sur l'« art de la chambre à coucher » décrivent une « sorte de vampirisme amélioré ».

L’historien des religions Mircea Eliade parle d'un désir semblable de dépasser la vieillesse et la mort, et accéder à un état de Nirvâna, dans la pratique hindoue du yoga tantrique.

En Occident, sous l'Empire romain, le cunnilingus était déprécié car il était considéré comme une soumission de l'homme envers la femme. Preuve de cette condamnation morale, Suétone impute cette pratique à l'empereur Tibère dans l'inventaire des turpitudes sexuelles qu'il lui attribue.

Dans les lettres de Napoléon Bonaparte à sa femme Joséphine de Beauharnais, des passages font allusion au cunnilingus : « Un baiser plus bas, plus bas que le sein. […] Tu sais bien que je n'oublie pas les petites visites ; tu sais bien, la petite forêt noire. Je lui donne mille baisers et j'attends avec impatience le moment d'y être. »

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Samedi 9 août 6 09 /08 /Août 13:01

La fellation est une pratique sexuelle qui consiste à stimuler le pénis du partenaire avec la bouche, les lèvres et la langue. La fellation peut être employée comme préliminaire sexuel ou pour conduire l'homme à l'orgasme. Cette pratique est également désignée par un grand nombre de termes familiers.
On désigne par irrumation l'introduction du pénis dans la bouche d'une autre personne pour en recevoir une stimulation sexuelle. Cette contrepartie de la fellation s'en distingue généralement par l'ajout de mouvement coïtaux et d'autres actions de la part du partenaire inserteur.
Certains voient la fellation comme l'équivalent masculin du cunnilingus.





 Pratique de la fellation

La fellation vise la stimulation du pénis à l'aide de la langue, des lèvres et de la bouche du partenaire. Les sensations de la fellation peuvent être amplifiées en masturbant la verge en même temps, ainsi qu'en stimulant les testicules et l'anus.
La fellation peut aboutir à une éjaculation, notamment dans la bouche ou sur une partie du corps de la fellatrice ou du fellateur. Certains hommes préfèrent éjaculer dans la bouche de leur partenaire ; cependant, si le fait d'éjaculer dans la bouche ou sur une partie du corps n'est pas un plaisir partagé d'un commun accord par les deux partenaires, cela peut être considéré comme une pratique humiliante. Dans le même sens, l'homme devra s'assurer avant de se laisser aller à l'éjaculation, que la fellatrice ou le fellateur a une certaine expérience de cette réaction ou du moins s'attend à ce qui va se passer. Des réactions de dégoût, sous la surprise, peuvent avoir lieu dans le cas contraire, et gâcher une première expérience. De même, pratique répandue dans les films pornographiques, l'homme peut éjaculer sur le visage du partenaire. Là aussi, il convient que cela se fasse en accord avec lui ou elle.
La fellation est largement répandue dans la plupart des cultures. Dans les pays industrialisés, des préservatifs spécialement parfumés pour cette pratique (fraise, vanille, réglisse principalement) sont disponibles dans de nombreux points de vente.


 Fellation et MST

Bien que la fellation ne puisse pas causer de grossesse, la possibilité de transmission des maladies sexuellement transmissibles entre les deux partenaires est envisageable, même si l'absence de certitudes scientifiques sur le sujet est à relever. De nombreuses MST sont concernées : le VIH-SIDA mais aussi la syphilis, l'herpès, les chlamydiae, les gonorrhées, et plusieurs types d'hépatites, cette liste n'étant pas exhaustive.

Lors d'une fellation, ce risque peut apparaître s'il y a des lésions aux lèvres et à l'intérieur de la bouche du partenaire. Une bonne hygiène bucco-dentaire est donc recommandée, mais se laver les dents peu de temps avant la fellation peut faire saigner les gencives, et avoir un effet contraire à celui recherché. On suspecte aussi une possibilité de transmission du SIDA en cas d'éjaculation dans les yeux du partenaire.

Le préservatif permet d'éviter le contact entre la personne qui effectue la fellation et les fluides sexuels de l'homme. Afin de cacher le goût du latex, de nombreux fabricants proposent des préservatifs parfumés. Cependant, le conseil d'utilisation du préservatif est ici moins suivi que pour les rapports sexuels génitaux, en raison tant de l'absence de campagnes de prévention axées sur ce point - même si cela commence à changer - que d'une plus grande modification des sensations physiques par la présence du préservatif dans le cas de la fellation, par rapport aux rapports génitaux ou anaux.

Les risques liés à la fellation semblent peu pris en considération par la population. Ainsi, un sondage mené par le site Internet Doctissimo indique qu'un tiers des visiteurs estiment que la fellation n'est pas une pratique à risque. Il faut noter que peu d'études existent sur le sujet, compte tenu de la difficulté d'établir avec certitude qu'une maladie s'est transmise par sexe oral et non par une autre pratique. Certaines études établissent un risque plus élevé de développer un cancer (de l'oropharynx, en particulier) chez les personnes ayant des relations bucco-génitales avec des partenaires différents.

 

Par gocrazy - Publié dans : pratiques sexuelles - Communauté : blog sexe des amis
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Samedi 9 août 6 09 /08 /Août 12:38

Le fist-fucking ou fisting, est une pratique sexuelle consistant à pénétrer le vagin ou le rectum de sa (ou de son) partenaire avec la main (ou plutôt le poing, fist en anglais). La sexologie utilise les termes d'érotisme brachiovaginal ou brachioproctique.

Malgré son nom, le fist-fucking ne sous-entend pas la pénétration du poing fermé dans le vagin ou le rectum, mais plutôt une lente introduction de la main dont les doigts sont gardés tendus et groupés dans l'orifice préalablement abondamment lubrifié et distendu progressivement. Une fois l'introduction effectuée, le poing peut être fermé, ou les doigts rester droits.

 Incidence de la pratique

En raison de ses risques potentiels, du manque de connaissances, lui-même créateur de risques et de craintes, de la douleur et de tabous sexuels, la pratique du fist-fucking reste bien plus confidentielle que celle d'autres activités sexuelles.

Malgré l'association habituellement faite entre fist-fucking anal et homosexualité masculine, cette pratique est aussi pratiquée chez les hétérosexuels. Le fist-fucking anal est perçu comme agréable par les hommes qui le pratiquent en raison de la stimulation de la prostate engendrée. L'enquête ACSF (Analyse des comportements sexuels en France) de 1992 sur la sexualité des Français retrouvait 6% des homosexuels ou bisexuels interrogés ayant pratiqué le fist-fucking sur un partenaire lors de leur dernier rapport sexuel et 6% ayant reçu un fist-fucking au cours de leur dernier rapport.

De même, le fisting vaginal est pratiqué par des femmes de toute orientation sexuelle. Les rares cas de masturbation par ce biais sont l'apanage de femmes d'une souplesse particulière.







Hygiène et sécurité


De par la sollicitation intense qui est fait des muqueuses anales ou vaginales, le fist fucking est une pratique nécessitant une certaine préparation. Dans le cas de la pénétration anale, les sphincters sont préalablement étirées à l'aide d'objets sexuels. Le fist-fucking est une technique peu pourvoyeuse de risque de transmission de maladies sexuellement transmissibles. Il existe cependant des risques potentiels. Il peut aboutir à des blessures sérieuses telles que la fissuration, voire la rupture dans un nombre non négligeable de cas de l'ampoule rectale, des infections secondaires, la lacération des muqueuses, des infections urinaires, des inflammations pelviennes (elles-mêmes cause de stérilité chez la femme), des contusions musculaires, et d'incontinence fécale en cas de rupture d'un sphincter anal. Certains de ces risques sont diminués par certaines mesures de sécurité, comme la lubrification et la progressivité.

Le contact entre les fèces et des muqueuses irritées peuvent entraîner une inflammation ou une infection, de même que les lavements. Les ongles de l'individu qui pénètre doivent être coupés courts et limés et ses mains protégées par des gants à usage médical (en latex par exemple, ce qui diminue le risque d'allergie). La main comme l'orifice choisi doivent être excessivement lubrifiés (avec un lubrifiant à base d'eau de préférence, mais pas un lubrifiant issu du pétrole comme la vaseline, qui attaque le latex).
Des douleurs ou des saignements sont des signes d'alerte à ne pas négliger, qui font craindre une rupture digestive et appellent un arrêt immédiat du fisting, ainsi qu'une consultation médicale.
Le poppers (amyl-nitrite), agissant comme vasodilatateur, est parfois employé pour le fist-fucking anal. L'utilisation de drogues, en particulier sédatives ou anesthésiques locaux font courir un risque plus important de complications par altération de la douleur, de la réactivité, et désinhibition.

 

Par gocrazy - Publié dans : pratiques sexuelles - Communauté : Soumission et appartenance
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