Je conçois fort bien que l’on puisse bander pour une petite poitrine, ou peut être même sur l’image d’une femme plutôt masculine. Mais il y a indéniablement un déséquilibre dans les rapports de potentiel érotique, entre ces femmes et celles qui ont une vraie belle poitrine.

Le sexe de la femme évoque le pouvoir et la domination, c’est l’incarnation du rapport vertical Homme Femme. Le sexe servant à la reproduction et accessoirement au plaisir physique. On retrouve chez un certain nombre d’animaux des comportements très violents entre mâles pour la possession du cheptel reproductif à la saison des amours. De violents combats peuvent les opposer pour conquérir ou garder le titre de chef de la meute, ou du troupeau. Le vainqueur est celui qui, seul, aura le droit de copuler.

Je n’ai pas à l’esprit un seul animal, par contre, qui soit attiré par les seins de ses congénères féminines. Il me semble bien que ce comportement n’appartienne qu’à nous, les hommes.

La poitrine, c’est le sein maternel, le sein nourricier, c’est un objet de plaisir et de jeux prisé déjà par les tout petits, et de fait, par un grand nombre d’homme (ou de femme aussi). Un sein, ça se caresse, ça se suce, on peut le pincer, le prendre en bouche, jouer avec le téton.

Le sein, nous renvoi à notre souvenir d’enfance, comme nous le faisons quand on s’endort en position fœtale et donc il est facile de démontrer qu’une femme dotée d’une belle poitrine aura beaucoup plus d’atout qu’une fille plate.

Une belle poitrine, c’est la garantie de belles rondeurs, de générosité. C’est le symbole de la fertilité.

D’ailleurs les femmes ne s’y trompent pas, elles usent et abusent de cet avantage, mettent leurs poitrines en valeurs, et parfois trichent un peu en bourrant les bonnets ou plus encore, en ayant recours à la chirurgie esthétique.

Vous les voyez comment, vous ?